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TAREHA on WALLS

TAREHA on WALLS

L'hyperspective de Marie sur le street à Madagascar.

À Madagascar, l'art de rue prend prend de l'espace au cours de ces dernières années. La semaine dernière, nous avons eu le FAU (Festival d'arts Urbains) organisé par la Teinturerie qui a pour cette 7ème edition sillonner la capitale de performances artististiques diverses. L'art de rue n'est pas que peinture. Il est danse, ou tout comme slam, il est aussi musique et chant.


Le street art émerge entre 1999 et 2001, trouvant comme épicentre le quartier d'Ampefiloha appellé Jamerla. Mais nous pouvons encore remonter à l'époque coloniale où existait déjà cette tradition de peindre les murs. Il ne sagissait pas de street art comme on l'entends aujourd'hui, mais à peindre des slogans publicitaires ou encore politique. Tradition qui perdure à nos jours sur les murs comme ceux longeants Alarobia voués à l'expression politique, ou encore à ces nombreuses épiceries entièrement relookées de publicité.


C'est ensuite aux environs de l'année 2005 que le street art s'élargit et aujourd'hui, les villes comme les endroits reculés prennent davantage de mouvements, mélodies et couleurs grâce aux artistes baroudeurs, aux engagés, aux survivants, et aux festivals ambulants.

Désormais, il nous est possible de retrouver dans des toute l'île des scènes ouvertes aux pratiques hors les murs. Prochainement, c'est à Diego-Suarez que nous retrouverons le festival Regards Croisés ainsi que le Masoandro Festival à Manakara.

Marie Malvasio

17 mars 2021 à 23:00:00

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